L'orthographe : la malédiction qui frappe les Francophones
Il y a vingt ans, en 1988, dans son numéro 19, « l’Ecole libératrice » a publié des témoignages sur la réforme de l’ortografe, une réforme qui a, finalement, été chatrée pour devenir de simples « recommendations » sans caractère obligatoire.
En voici un de ces témoignages :
« Quelle malédiction a donc frappé le peuple le plus spirituel de la terre pour affliger sa langue d’une orthographe si consternante, si rebelle à la logique et si hostile à la règle ?
L’orthographe française semble issue en droite ligne du diabolique univers Shadock dont le principe de base : « Pourquoi faire simple quand on peut faire difficile, », est ici appliqué dans toutes sa rigueur…
Comment se peut-il que personne n’ait exprimé sa gêne devant le fait que tant de gens cultivés, artistes, journalistes ou écrivains, ne puissent arriver à rendre une copie sans fautes (dans les championnats Pivot) alors que l’exercice consiste seulement à écrire des mots de sa langue maternelle ? Que dirait-on si des mathématiciens (et des scientifiques de haut niveau) n’arrivaient pas à calculer sans erreurs une série d’additions et de substractions ?
Tournons nos regards vers les élèves, concernés en priorité, puisque étant en première ligne. C’est finalement dans leurs rangs que la sagesse a trouvé refuge. Dans leur grande majorité, ils éprouvent pour l’orthographe un sentiment qui va de l’indifférence polie au mépris le plus complet. »
A cela, il n’y a pratiquement rien à ajouter, tellement c’est lucide. Sauf que la betise des maitres (et pas seulement à l’école) fait payer très cher aux élèves leur « sagesse » : humiliations, mépris, échecs scolaires, échecs sociaux, entre 5 et 6 millions d’illettrés.
Un autre témoignage : « Simplifier l’orthographe apporte une amélioration notable à notre langue. »
La nouvèl norm ègzist (La nouvelle norme existe), sinpl, klèr é présiz (simple, claire et précise : l’ortograf altèrnativ (www.ortograf.net)
En voici un de ces témoignages :
« Quelle malédiction a donc frappé le peuple le plus spirituel de la terre pour affliger sa langue d’une orthographe si consternante, si rebelle à la logique et si hostile à la règle ?
L’orthographe française semble issue en droite ligne du diabolique univers Shadock dont le principe de base : « Pourquoi faire simple quand on peut faire difficile, », est ici appliqué dans toutes sa rigueur…
Comment se peut-il que personne n’ait exprimé sa gêne devant le fait que tant de gens cultivés, artistes, journalistes ou écrivains, ne puissent arriver à rendre une copie sans fautes (dans les championnats Pivot) alors que l’exercice consiste seulement à écrire des mots de sa langue maternelle ? Que dirait-on si des mathématiciens (et des scientifiques de haut niveau) n’arrivaient pas à calculer sans erreurs une série d’additions et de substractions ?
Tournons nos regards vers les élèves, concernés en priorité, puisque étant en première ligne. C’est finalement dans leurs rangs que la sagesse a trouvé refuge. Dans leur grande majorité, ils éprouvent pour l’orthographe un sentiment qui va de l’indifférence polie au mépris le plus complet. »
A cela, il n’y a pratiquement rien à ajouter, tellement c’est lucide. Sauf que la betise des maitres (et pas seulement à l’école) fait payer très cher aux élèves leur « sagesse » : humiliations, mépris, échecs scolaires, échecs sociaux, entre 5 et 6 millions d’illettrés.
Un autre témoignage : « Simplifier l’orthographe apporte une amélioration notable à notre langue. »
La nouvèl norm ègzist (La nouvelle norme existe), sinpl, klèr é présiz (simple, claire et précise : l’ortograf altèrnativ (www.ortograf.net)